Quel emplacement pour quelle activité ?

30/08/2014

L'emplacement est le premier pas vers le succès. Une maxime qu'on entend souvent dans le monde de la franchise. Cependant, tous les concepts ne fonctionnent pas de la même manière : emplacement numéro 1 ou 1 bis, en centre-ville ou en centre commercial, chacun a sa préférence. Faut-il laisser le franchiseur décider, ou peut-on prendre des risques et faire preuve de créativité ?

La grande inquiétude des futurs franchisés

Trouver un emplacement est, d'après de récentes études, la première difficulté rencontrée par les franchisés. C'est non seulement le premier pas dans la vie d'une entreprise mais aussi, pour beaucoup de franchisés, le premier pas de leur nouvelle carrière d'entrepreneur. Les réseaux sont en général très précis sur leurs exigences d'emplacement, et beaucoup assistent leurs nouveaux franchisés pour décrocher le local parfait. Certains envoient même des requêtes aux agences immobilières et s'intéressent systématiquement aux locaux libres en regardant la topographie, la concurrence locale, les flux de circulation, etc. Dans un cas optimal, un franchisé qui s'apprête à signer avec une enseigne peut se voir proposer un emplacement clé en main ! 

L'emplacement numéro 1 est-il un mythe ?

Les emplacements à fort passage en centre-ville ne sont pas une nécessité pour tout le monde. On estime que la proportion d'emplacements numéro 1 et numéro 1 bis est d'un peu moins de la moitié du total en France. Pour certains commerces qui reposent sur un segment de marché d'impulsion (le chocolat, la maroquinerie, etc.), il est nécessaire de bénéficier d'un fort passage et de la proximité de destinations de shopping plaisir, comme les boutiques de vêtement par exemple. De même, la restauration rapide trouvera son compte dans un emplacement numéro 1, à moins de reposer sur une clientèle d'employés de bureau.

L'emplacement numéro 2 : des avantages financiers

Pour beaucoup de franchiseurs, le choix d'un emplacement numéro 1 bis ou même numéro 2 peut être tout aussi intéressant. Les pertes de chiffre d'affaires constatées sont alors compensées par un bail plus abordable. Il faut cependant que l'activité ou les services proposés par le concept soient assez attractifs pour que le client fasse le déplacement exprès, et que son accès soit facilité. Le parking et les transports en commun sont ici primordiaux.

Centre commercial ou centre-ville ?

Beaucoup de concepts s'accommodent des deux types d'emplacements. S'implanter dans un centre commercial garantit un minimum de passage, même s'il faut faire attention à l'environnement. L'idéal est bien entendu d'être situé entre une des entrées principales et la grande surface alimentaire. Le poids financier d'un tel emplacement peut cependant se révéler prohibitif. Il faut donc être prudent dans son prévisionnel pour ne pas risquer un démarrage trop difficile.

Adapter son concept à son emplacement ?

Certains franchiseurs voient plus large que d'autres, et il arrive que des sous-concepts émergent pour mieux correspondre à des emplacements dans lesquels les enseignes pensent pouvoir atteindre une nouvelle clientèle. Un exemple des plus parlants : les enseignes d'hypermarchés se sont récemment lancées en centre-ville avec des sous-marques de commerce de proximité comme Carrefour City.

La Rédaction, Canal Franchise ©

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